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Paris le 12/03/2012
Chers amis,
Comme vous le constatez je ne suis pas présent physiquement parmi vous ce soir et pourtant vous me verrez partout. J’ai mis le paquet. En effet grâce à un phénomène de transfert psycho-télépathique je suis parvenu à m’insinuer en plusieurs d’entre vous et en tout premier lieu par le truchement vocal de celui qui me lit, Stéphan, qui est comme mon frère et dont je vous laisse découvrir la chaleureuse tessiture ainsi que la réjouissante compagnie (rendez-vous au pot de tout à l’heure où il saura donner toute sa dimension). Notre amitié date de plus de vingt ans. Il interprétait alors les jeunes premiers frêles dont le mollet chic n’était pas plus gros que celui d’un Schleck. Après avoir frôlé la carrure d’un Sean Kelly, il est parvenu désormais, je vous le concède, à être plus proche d’un Lucien Aimar que d’un Laurent Jalabert mais c’est parce que les défis ont changés tout simplement et qu’il a délaissé avec sagesse la planche des belles filles pour préférer la planche à fromage.
Par ce phénomène de transfert je suis présent également en Daniel Mangeas. Ecoutez sa puissance verbale, elle sait parfois être théâtrale et je m’insinue souvent dans ses mots quand je les trouve particulièrement bien choisis et dans ses à-propos improvisés propres à faire pâlir un Luchini fantasque et affûté. Je me suis fait tout petit mais je suis présent également dans la dimension exceptionnelle de Christian Prudhomme, j’accompagne son sourire accroché en toute circonstance et son ironie en bandoulière. Je partage avec lui,mais avec modestie, cette élégance quasi aristocratique qui apporte la noblesse qu’il faut comme ces grands personnages de Molière déterminés et toujours amusés.
Je suis présent aussi, même si c’est moins visible, dans la ferveur sportive régionaliste de Georges Cadiou, dont je voudrais partager un seul rayon de sa bibliothèque historique et mentale, présent aussi dans l’énergique acuité rédactionnelle de Gurvan Musset, dans la bonhommie proverbiale de Jean-François Garrec, dans les démonstrations affective de Jean-Guy Le Floch, sans oublier dans tout ce qui émane en Jean-Paul Waterloos, notre pape, Jean-Paul le 27, comme le nombre de tours du Finistère qu’il a ordonné grâce à sa bénédiction
« Cubi et Ordi », Jean-Paul grâce à qui nous voici tous réunis. Je dis « nous » car je suis présent. Oui oui ! regardez bien autour de vous … Vous ne me voyez pas ? Moi si. Remarquez ! … Si ça se trouve je serais à côté des charmantes joueuses de l’équipe du Quimper Volley 29 que ça ne m’étonnerait pas. Je suis tellement là que le 14 Avril je serais même capable d’être dans la peau du vainqueur. En tous les cas, dans l’attente de ce moment de gloire je vous souhaite à tous une inoubliable soirée. Votre ami.
Marc Fayet.